Enfin, après une laborieuse course sur une venelle entourée de parois croulantes, je récupérais mes songes auprès de cette lumière, serein, subissant la joie enjôleuse de ses couleurs.
Mon corps épousait la légère mélodie d'un pastel et de ses formes, et je me rendais peu à peu compte que je n'écoutais que le silence, rassuré de cette ambiance sollicitant l'enthousiasme de mes rêves qui évoluaient maintenant libérés de mes inhibitions, dans cet espace confortable, infini...
Après avoir ébloui ma vue, ces formes fascinaient mes mains, mes sensations s'exprimaient avec un effluve qui s'épanouît dans une silhouette diaphane d'onde fuyante, j'eusse parlé aux émotions ainsi que mes paroles se frôlaient dans les brises colorées et silencieuses.
Le songe est une prairie de la nuit
Au-dessus, les reflets lumineux des étoiles
Comme des ombelles diaphanes,
Sont dispersés par le vent et la pluie
Sur mes souvenirs, se déposent comme le rêve de Nana
Les prairies d’étincelles
Sont un songe du ciel
Où l’Etoile de la nuit
Disperse leurs ombelles diaphanes de flammes
Sur ma peau de songe, comme les baisers de Nana
Lueurs